mardi 1 septembre 2009

La douleur noire

Nous nous excusons d'avance pour la dureté de cette image (source:theblacksentinel). Non, notre site n'en est pas pour le moins devenu politique. Mais c'est un débat politisé que celui de la question des caractéristiques négroïdes. Et nous ne pouvons parler de nos cheveux sans parler de ce qui nous a poussé à les trouver inacceptables et donc modifiables à souhait.

Cet homme sur la photo est un esclave. Un homme a qui l'on a ôté sa liberté, qui, à force d'humiliations et de sévices affligeants, en a oublié sa condition humaine.

Regardez ses cheveux. Ils sont d'apparence sale et mal entretenus... parce qu'un homme qui en a oublié qu'il en était justement UN, n'a que faire de ses cheveux.

Mais comme le faisait si bien remarquer Juliette Smeralda,
"il voit dans les yeux de ses maîtres toute l'horreur que leur inspire ce cheveu nauséabond et rêche". Il intègre alors qu'il lui faut le combattre, le discipliner, pour, ne serait-ce qu'en trompe l'oeil, acquérir une part d'humanité".
Voilà ce qui nous a poussé à combattre notre nature profonde à la base. Notre contact avec l'Occident nous a renvoyé l'image de traits à "affiner" pour paraître acceptables et normaux.

Certains se blanchissent la peau, d'autres se défrisent les cheveux dans l'espoir d'être mieux acceptés et plus appréciés [intégrés].

Aujourd'hui que les pôles sont inversés et que le NOIR peut dorénavant contribuer à réécrire son histoires, Flocons de kinks juge important de participer à la réhabilitation de nos traits.

Nos cheveux sont plein de vie et de caractère. Apprenons à les respecter, à NOUS respecter!

Osons changer "l'ordre normatif" et renverser les critères universels de beauté pour enfin avoir la liberté d'apprécier ce que Dieu nous a donné.


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