lundi 13 octobre 2014

LES TRANSITIONNEUSES SONT COURAGEUSES


Hello n'happyzes chéries,

Oui ! Je le dis haut et fort, celles qui ont choisi de "transitionner" sont kpata ! Des GOS durs quoi...parce qu'entre nous, il y avait beaucoup plus facile : big choper...

Non mais vous imaginez, gérer deux textures à la fois... faut le faire ! Et, comme en tout bon polygame qui se respecte (j'ironise ici bien entendu), il faut absolument veiller à maintenir un parfait équilibre en donnant aux pointes/bouts encore défrisés leur ration et aux jeunes pousses rebelles et naturelles leur ration... Mais ATTENTION, ces co-épouses ont chacune leurs exigences et leurs soins de prédilection.


Du coup, vous l'aurez compris, c'est non seulement une double dose d'énergie mais il faut le porte-feuille qui va avec...! YAKÖOOOOO.

Je sais, Je sais, l'idée de finir coco taillé du jour au lendemain ne séduit pas grand monde du côté de l'Afrique de l'ouest. Après tout, on nous apprend qu'une femme doit avoir des cheveux... un point c'est tout et ne s'en sépare qu'en cas de décès dans sa famille (pour certains groupes ethniques) ou parce qu'elle a des POUX =================> Je n'invente rien dé !

Alors oui, je comprends que pour gagner en confiance, les transitionneuses choisissent d'être polygames (hihihihi!) pendant un petit moment...mais jamais trop longtemps.

Car oui, il faut le dire...beaucoup (trop) craquent et finissent par se défriser.... YAKÖOOOOO.

Pas toute, heureusement. Ce week-end, par exemple, j'ai reçu l'appel de détresse d'une de mes collègues qui, après m'avoir persuadé (façon de parler hein) que la transition était ce qu'il lui fallait, a craqué en coupant ses bouts défrisés. Elle souhaitait que je vienne "juste" l'aider à se débarrasser des pointes défrisés qu'elle avait dans le dos... et qu'elle ne pouvait donc pas atteindre.

SAUF que, arrivée sur la scène de crime, je constatais hélas que la pauvre femme avait agi sans grande préparation... en désespoir de cause...sur cheveux SECS et SALES ! Erreuuuurrrr de Gaou... Heu pardon, de transitionneuses :-(.

Heureusement, j'avais prévu le coup et lui avait rapporté, comme cadeau pour son Big Chop, un petit peu d'argile verte. De quoi se faire un petit masque détoxifiant... qui s'est avéré fort utile.

La manoeuvre en images :


A ce stade-ci, impossible de distinguer correctement la limite de démarcation entre la partie naturelle et la partie défrisée
En appliquant l'argile (qui est un révélateur de définition je trouve), le travail de coupe en est facilité. 
Vous apercevez mieux la différence entre le cheveu crépu (vivant...qui réagit) et le cheveu défrisé (complètement dévitalisé et qui nous a fait de gros paquets)

Vu de plus près...
Et une fois lavés, ils sont archi soyeux mais surtout mieux délimités ...
Et la coupe peut commencer...
Alors? CAP ou PAS CAP de transitionner n'happyzes chéries?!